• Les parfois bonnes surprises de la génétique.

     

    C'est en travaillant sur le curly depuis août 2006 que nous venons d'avoir ce jour, 13 février 2011, la surprise de découvrir dans les descendants une parfaite et fort jolie femelle texel couronnée.

     

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    Je vous recommande d'ouvrir la page sur les texels, accessible par le lien de la Little House (ci-contre), pour avoir le pedigree sous les yeux et suivre les explications.

     

    Comme vu dans l'article sur ce blog, nos premiers curlies acquis s'étant révélés être à mi—chemin entre lunkarya et curly, nous avons décidé en été 2006 de travailler nos propres souches. Encore un peu novices à cette date, nous avons accouplé Biface et Tommy, qui était une très belle femelle rex, du moins cédée comme telle (à l'époque, les US teddies et les rex étaient encore considérés comme deux variétés distinctes. On ne sais d'ailleurs toujours pas actuellement si le gène est le même ou différent).

    Quoi qu'il en soit, le résultat fut probant (on nous demande pourquoi, mais cela fera l'objet d'un autre post).

    Accrochez-vous pour la suite.

    De cet accouplement est née SAGHPA, notre première curly, bonne, mais au poil un peu trop court.

    Saghpa accouplée ensuite avec un autre fils lunkarya de Biface, elle a donné Tess, une femelle dont nous avons longtemps hésité à savoir si elle était lunkarya ou minipli, dont certains sites parlaient (trop vite) à l'époque. Cela aurait dû nous mettre la puce à l'oreille, car il s'agissait bien d'un minipli.

    Recroisée avec d'autres mâles, Saghpa a donné des filles et des garçons que nous avons retravaillés. Mais nous obtenions des mauvais types, et des rosettes surnuméraires en pagaille. C'est ainsi que nous en sommes venus à travailler après de nombreux mois en reprenant à zéro, en accouplant des lunkaryas purs et stables au niveau rosettes avec des UPLS. Il en est sorti un type très bon, mais avec une forte résurgence de rosettes (abyssiniennes).

    A force persévérance, nous sommes arrivés à des curlies enfin ressemblant à ce que nous souhaitions.

     

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    Mais pendant cette longue traversée, nous avons obtenu des lunkaryas-shelties, dus au croisement poils longs et rêches des lunkaryas, mais avec absence de rosettes due aux UPLS.

    C'est ainsi qu'il y a environ 18 mois, nous avons mariés SAGHPA pour sa dernière portée avec un des mâles lunka-shelty, nommé Zeus, magnifique en fourrure et en type, sans rosette. Dans cette portée se trouvait Gardenita, magnifique femelle lunka-shelty, que nous avons décidé de garder cette fois pour travailler le type chez nos shelties. Nous l'avons donc accouplée avec Copain, shelty noir, champion qui venait de chez J.P. Copin, et nous apportait outre la qualité, du sang nouveau.

     

     

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    De cet accouplement sont nées les deux sœurs Bluebell et Jacinthe, elles aussi lunka-shelties (le lunka est dominant).

    Nous avons ensuite accouplé Jacinthe avec Jupiter, pour tenter (nous savions que nous avions grosso modo une chance sur deux) d'obtenir une belle shelty, débarrassée du gène lunkarya. A la naissance, et voyant la petite Adrastée toute frisée, nous en avons déduit que nous avions eu la malchance sur deux en récupérant encore une lunkarya-shelty. Mais c'était en oblitérant le fait que le gène qui restait récessif de générations en générations depuis Tommy, à l'origine, était un gène rexoïde venant du fait qu'elle était rex (ou plutôt à notre sens US Teddy), et que copain véhiculait également un gène texel.

    Ce qui a fait que le gène texel de Jacinthe (remontant à sa mère Gardénia, via sa mère SAGHPA, via sa mère Tommy) est passé chez Adrastée, et que Copain lui a transmis son gène texel et non son gène Shelty.

     

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    Je ne sais pas si vous avez tout suivi (c'est plus facile avec les photos, en pages Shelties et Curlies sur le site de la Little House), mais tout ça pour dire qu'un gène récessif peut ressortir bien des années après.

    Adrastée étant actuellement en accouplement avec Jupiter, (qui possède aussi du gène texel), nous avons trois chances sur quatre de sortir des petits shelties sur la portée. Donc peut-être une superbe femelle shelty havane.

     

    Comme quoi, si l'ont veut faire de la sélection, on a intérêt à tenir ses cahiers rigoureusement à jour pour comprendre ce qui arrive dans les générations des descendants. Et il est également indispensable de développer son œil et son toucher pour apprendre à reconnaître les animaux. Car dans un premier temps, distinguer un lunkarya-shelty d'un texel n'est pas forcément aisé.


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