• Élevage et sélection du curly

    La Little House

    Lunkarya et curly

    Elevage de cochons d'Inde

     

    ARTICLE EN COURS DE RECONSTRUCTION POUR MISE À JOUR À DATER DU 12 MARS 2012.

     

    Nous étudions le développement du Lunkarya et du curly depuis 2006. Ce travail a abouti à la reconnaissance du lunkarya comme nouvelle race de cobayes en France par la commission nationale du standard des races de cobayes le 5 janvier 2012.

    Cet article concerne l'étude du curly, et traite quelque peu du lunkarya, car la sélection initiale du curly est liée au développement de la race du lunkarya. Biface, noyre premier lunkaryas venu d'Alsace, est à l'origine de nos curlies, tout comme d'ailleurs de nos lunkaryas.

    Entre lunkarya et curly

    Biface, mâle lunkarya issu d'un croisement lunkarya / péruvien, de Strasbourg.


    Concernant ce premier croisement, la femelle était une jolie US teddy tricolore, venant de l'élevage "LE DOMAINE DES KHYI D'OTAN".

    Entre lunkarya et curly

    Tous deux étaient d'un très bon type.

     

     

     ANCIEN ARTICLE…

    Beaucoup de choses ont été dites sur le Lunkarya (avec parfois certaines idées reçues).

    Nous avons eu la possibilité depuis cette date d'observer l'évolution de plus d'une centaine d'individus, ce qui nous permet un recul approprié.

     

    Nous avons déposé une demande d'homologation pour la France, demande que nous avons repoussée de quelques mois, ayant jugé avoir besoin de certaines confirmations avant d'établir un standard suffisamment élaboré.

     

    A force d'observation, et de temps — un Lunkarya évolue beaucoup au fil des mois et des années —, nous avons consolidé un modèle de standard, soumis au bureau des standards français pour l'homologation qui devrait être finalement établie en 2011.

     

    C'est notamment en étudiant parallèlement  le curly que nous avons pu avancer dans le standard du Lunkarya.

    Les articles

    beaucoup de croisements semblent avoir été effectués, il y a quelques années, concernant les lunkaryas, pour des raisons malheureusement parfois un peu mercantiles. Ce qui a dans un premier temps créé des surprises à la Little House.

    Nous passerons sur le problème des rosettes supplémentaires dans les deux races, conséquence des origines qui ne font plus aucun doute pour nous : la mutation a eu lieu sur des abyssiniens.

    La résurgence des rosettes a d'ailleurs été le problème numéro 1 que nous avons dû traiter à la Little House. Il nous a fallu plus de deux années de travail pour aboutir à des curlies avec les deux bonnes rosettes. Tout comme pour le péruvien, même un travail sérieux ne nous met pas encore à l'abri d'une mauvaise surprise, tout comme les lunkaryas d'ailleurs.

     

    Le Lunkarya

    Le Lunkarya est un cobaye à poils longs. Ce qui signifie que le poil pousse en continue. Il est bon de savoir toutefois que pour conserver les caractéristiques de sa race en présentation, le Lunkarya doit être régulièrement entretenu par une coupe de poils. Une bonne coupe est établie entre 10 et 12  centimètres. Au-delà de cette taille, le poil va commencer à retomber, et à présenter une raie centrale proche du péruvien, ce qui doit être évité.

    Tout comme le péruvien également, un bon Lunkarya aura tendance à avoir un bon pony. Il sera dès lors nécessaire de résister à la tentation de conserver ce pony, surtout lorsqu'il est luxurieux.

    Un bon Lunkarya doit avoir un poil épais en lui-même, c'est à dire le diamètre du poil. Cela le différenciera de l'alpaga auquel un mauvais Lunkarya pourrait ressembler. D'autre part, la fourrure doit être extrêmement dense, presque impénétrable. Le pony, quant à lui, doit être présent, mais pas trop long et ébouriffé.

     

    Les articles

    Petit, le Lunkarya est très frisé, tout comme le curly. Il est d'ailleurs impossible de distinguer à la naissance un curly d'un Lunkarya. Il faudra pour se faire attendre près de trois mois pour acquérir les certitudes. Un œil averti peut commencer à y voir clair à deux mois, mais encore avec un risque d'erreur. Il faut être également certain que le jeune sera à l'abri des grignotages de compagnons de cage qui pourraient dans ce cas fausser tout jugement.

     

    Le curly

    Ce n'est pas uniquement la version poil court du Lunkarya, même si on pourrait sommairement le décrire de cette façon.

    Le curly est un cobaye à poil mi- long, dont la bonne longueur pourrait être établie à trois centimètres.

    Nous avons, tant pour les lunkaryas que pour les curlies, redescendu les longueurs initialement fixées. Concernant le curly, une fois le problème des deux rosettes réglées, la qualité la plus difficile à obtenir concerne la fourrure. Chez beaucoup de sujets, dès que le poil dépasse la longueur fixée de trois centimètres, on se trouve en présence d'un mauvais sujet, intermédiaire entre le Lunkarya et le curly dont le poil va continuer à pousser. La distinction principale sera la tête du sujet. En effet, un curly ne doit pas avoir la moindre ébauche de pony. Le pony devra orienter le jugement du sujet vers le Lunkarya, sans donner toutefois la certitude que nous aurons à faire à un bon Lunkarya. Mais en aucun cas il ne s'agira d'un curly. Mais il faudra attendre plusieurs mois pour s'assurer que le poil s'est stabilisé à la longueur requise et ne continue pas à pousser. Après des années de travail, nous avons actuellement à la Little House trois très bons sujets. Mais rien ne nous permet encore d'assurer que leur descendance sera stable, compte tenu du caractère partiellement dominant du poil court.

    Une autre difficulté est de gardé un poil qui reste légèrement ondulé, comme un ours en peluche — plus marqué que le teddy. Beaucoup ont malheureusement tendance en prenant de l'âge à muer vers un poil qui reprend l'aspect de la fourrure de l'abyssinien.

    ATTENTION : nous nous sommes faits avoir au début de notre étude en adoptant des "curlies" qui étaient en fait ces mauvais Lunkarya sans pony qui avaient été tondu à quelques centimètres pour faire croire qu'ils étaient curlies… honnêteté quand tu ne nous tiens pas.

    En conclusion concernant le curly, nous avons obtenu un modèle qui peut prétendre à une demande d'homologation (qui a été fournie également auprès du bureau des standards).

    Les articles

    Pour les lunkaryas, tout comme pour les curlies, il est important bien sûr de tenir compte du type, oreilles tombantes, tête très ronde, yeux ronds… l'idéal est d'obtenir un type aussi abouti que celui que l'on peut trouver chez les bons UPL.

    Le Lunkarya, nous l'avons vu, doit être présenté entretenu, avec une bonne coupe de poils (il n'existe malheureusement pas encore de toiletteurs de cobayes comme pour les chiens). Il doit posséder deux rosettes bien placées. Un très bon sujet doit avoir une bonne remontée des poils vers l'avant, sans raie centrale comme on la trouve chez le péruvien. Il doit être nettement distinct du péruvien et de l'alpaga pour pouvoir prétendre à l'homologation.

     

    Pour terminer, nous espérons que personne ne tentera d'accoupler des curlies, aboutis ou non, avec des Rex ou des Teddies. Ce croisement polluerait d'une façon calamiteuse les deux races en rendant leur identification très difficile. C'est pourquoi, et c'est ce que nous demandera fort probablement le bureau des standards français, le curly devra être très bien défini, et représenté par de très bons sujets, avant d'obtenir une homologation.

     

    Petite annexe à des infos vues sur un forum : 1 couple de curlies peut donner naissance à de très bons lunkaryas (mais aussi à des mauvais), mais un couple de lunkaryas de peut pas donner naissance à des curlies.


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